Fiete Felsch est saxophoniste de jazz. Il est notamment membre du NDR BigBand, l’orchestre de renommée mondiale de la Norddeutscher Rundfunk, la radio publique nord-allemande. Il a rejoint le Rotary club d’Ahrensburg près de Hambourg en 2013.
Fin 2011, au sein du NDR BigBand, Fiete Felsch participe aux répétitions d’une création à laquelle sont associés le Hamburg Ballett et le Philharmonische Staatsorchester Hamburg. Cette œuvre est un ballet intitulé Liliom dont la musique a été écrite par le célèbre compositeur français Michel Legrand.
Durant une pause à la cantine de l’opéra, Fiete discute avec Thomas Rohde, premier hautbois de la philharmonie, qui lui parle du Rotary. Thomas est membre du Rotary club d’Ahrensburg – il en assume d‘ailleurs la présidence en 2022/2023. Une graine est plantée. Fiete y réfléchit longuement et décidera finalement de rejoindre le club de Thomas.
Le Rotary lui permet d’être davantage à l’écoute d’autres opinions et de cotoyer des personnes qui ont une vision différente de la vie. Il lui permet également d’être au contact de professions qu’il n’aurait jamais pu découvrir autrement. « J’essaie activement de convaincre les Rotariens que la musique, ou tout autre activité culturelle, est un business et une nécessité sociale, pas simplement la cerise sur le gateau lors d’un dîner de gala, explique Fiete Felsch. Le secteur culturel a un poids économique plus conséquent que ce que pensent la plupart des gens. » En outre, s’il a pu rencontrer des gens merveilleux, il se lamente du fait que le Rotary pourrait jouer un rôle plus important dans les questions de société.
En sens inverse, il applique dans sa profession une attitude plus généreuse qu’il a pu glaner au Rotary et de sa devise, Servir d’abord. Avec l’aide d’amis Rotariens, il a fait don d’une clarinette, d’un saxophone et d’une flûte à des jeunes de Saint-Domingue. Avec le Rotary, Fiete participe à l’organisation de concerts ainsi que d’ateliers destinés aussi bien à des musiciens amateurs que professionnels. « Ces ateliers rassemblent des instrumentistes de tous âges, dit Fiete. Il est important de promouvoir la diversité et je suis content de voir que le Rotary la met en avant. »
Fiete est conscient d’être privilégié parmi les musiciens de jazz. Avec un poste d’enseignant et en tant que salarié de la NDR, il a les moyens de faire partie du Rotary dont le coût peut être prohibitif pour de nombreux autres jazzmen.